ROZAN s’éveille à l’aube, se penche à la fenêtre, aperçoit le sommet timide encore de lumière mais prêt à accueillir le marcheur impatient.
ROZAN vit dans l’urgence de l’existence à conquérir, le café est fumant et le pain savoureux, seuls, le miaulement du chat et quelques craquements familiers viennent troubler le moment précieux du petit déjeuner d’un homme à peine éveillé.
ROZAN se prépare pour l’ascension simple et solitaire , coeur léger semblable au ballon, l’homme ne s’encombre pas, il marche, avance d’un pas décidé et soutenu , seul au monde accompagné de quelques chants d’oiseaux plus matinaux que lui.
ROZAN regarde le ciel et s’étonne encore de la beauté du monde et d’une nature apaisée et attentive au moindre mouvement d’une promesse respectueuse. L’horizon tout puissant invite le marcheur au plus humble des silences.
ROZAN t’attend patiemment à chaque saison de l’aube au crépuscule du soir, les sensations t’envahiront, tu ne pourras pas les nommer mais qu’importe, « le cerveau plein de flamme » tu poursuivras ta route avec la certitude d’être sur le bon chemin.
Chronique n°8 : Rozan ou le voyage intérieur
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