Le flocon du clair matin au ralenti descend, tombe en douceur incognito sur la terre silencieuse et accueillante. Flocon tout blanc et scintillant venu d’ailleurs, flot de neige et tapis de ferveur, insaisissable flocon qui s’évapore dans la chevelure nue.
Surgit la lumière à 10 heures, ombre abolie de la nuit et ciel d’hiver rayonnant. Saison nouvelle et cumul de flocons, l’air est bon, le souffle opaque, le merle est seul, picorant la pomme abandonnée, seule couleur sur le sol gelé.
À sa fenêtre, une femme aux cheveux trop courts observe les va-et-vient des oiseaux insouciants. Son regard flotte et son image est troublée par les flocons du clair matin qui descendent et qui tombent en douceur incognito sur la terre silencieuse et accueillante.
Quel talent… C’est bon de découvrir la nouvelle facette d’une femme meurtrie qui évade notre esprit par sa liberté retrouvée. Admiration, émotions….
La femme aux cheveux trop courts a le cœur ouvert à la douceur du monde, a la capacité de voir, de sentir la poésie du monde.
La femme qui écrit a cette immense ressource en elle et la partage.
Merci Anne
Merci Anne de plus en plus beau et touchant, merci pour toute cette sensibilité de au service de la poésie.